Ce soir, je suis allé comme à mon habitude, faire mes courses au champion qui se trouve au coin de ma rue. C'est pratique, c'est sur le chemin de mon boulot et je ne perd donc pas trop de temps à y aller.

Les supermarché à Paris sont sympa, pas trop grand, pas trop peuplé non plus. Je préfére ça aux hypermarché, où je me perd dans le rayon de Yaourt, 15 fois trop grand, et où je passe des heures à faire des allers retour interminables. Le seul défaut des magasins de villes, c'est que ça peut prendre du temps parce que tout le monde n'a qu'une dizaine d'articles à faire passer à chaque fois et que les files d'attente semblent interminables. Aujourd'hui, coup de bol, il n'y avait quasiment personne.

J'arrive à la caisse et je dépose mes articles sur le tapis. Bon, j'avais fait des folies, je devait avoir quelque-chose comme 14 articles. La dessus, une vieille arrive, me montre un sachet d'endives, et le pose devant moi sur le tapis. Elle voulait passer devant moi, mais face à son culot et son amabilité, je n'ai pas bougé d'un pouce. Là, la vieille commence à parler (comme elle n'avait rien dit, je m'était dit qu'elle était peut être muette). Elle me dit, l'air bougont "je peux passer, j'ai que ça"... Je lui répond, "c'est bon, vous pouvez attendre 5 minutes comme tout le monde". Elle me dit, "moi je n'ai que ça, et vous, vous avez plein d'articles". Sur quoi, je lui répond que ça va pas prendre 2 heures de passer une dizaine d'articles.

Elle a finit par partir à une autre caisse où une ame charitable l'a peut être laissée passée. Toujours est-il que je suis sortit du magasin avant elle...

Les vieux sont parfois d'un sans géne, c'est extraordinaire. Si elle me l'avais demandé gentiment du style "bonsoir, je n'ai qu'un article, es-ce que je peut passer avant vous s'il vous plait", j'aurais peut être accédé à sa demande. Là, pas un mot aimable. Aprés, ce sont eux qui iront dire que la jeunesse ne les respecte pas.