Les journaux gratuits
Par Tizel le mardi 6 février 2007, 22:42 -
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Pour passer son temps, en s'informant, dans le métro
Tous les matins, en prenant le métro, un jeune homme me tend un journal gratuit : Metro. En sortant, j'ai droit à 20 minutes. Le soir, en reprenant le métro, j'ai droit à Direct Soir. Le même gratuit m'attends à la sortie. Ce matin, pas de 20 minutes. Un nouveau gratuit était mis en place : Matin Plus.
Faisons un petit tour d'horizon des gratuits à Paris.
Metro et 20 minutes sont les deux premiers arrivés sur le marché (en 2002 je crois). J'aime bien 20 minutes. Sont format est réduit, et donc bien pratique pour lire dans le métro. L'impression est de bonne qualité et le papier très agréable au toucher. Les articles sont concis et clairs. J'aime moins bien Métro. Au format "journal", il est moins pratique à déplier, surtout quand le métro est bondé. Difficile de le lire debout (contrairement à 20 minutes). Le contenu est assez clair et intéressants. L'impression est de bonne qualité, mais le papier n'est pas vraiment agréable au toucher.
Ce matin, j'ai parcouru rapidement "matin plus". Il a l'air assez sympa, avec des articles de fond issus du "Monde" et du courrier international. Il est au même format que "20 minutes", format dit "berlinois", ce qui le rend agréable à lire dans le métro. Il bénéficie d'une qualité d'impression très bonne - comparable à celle du journal "Le Monde", sur un papier d'assez bonne qualité. Il va falloir quelques jours avant que je découvre ce journal plus en profondeur.
Le soir, il y a direct soir. C'est le seul journal du gratuit soir, mais malheureusement, c'est sans doute aussi celui que je trouve de moins bonne qualité. Il est au format journal, donc pas évident à déployer. Il est imprimé sur un papier de faible qualité et malheureusement, avec une encre qui tache les doigts (si vous avez déjà lu un journal, vous savez ce dont il s'agit). Les articles font un peu trop la part belle au people. Pas moins de quatre pages sont consacrées au programme télé.
Dans ma liste de préférence, je classerait donc dans l'ordre : "Matin Plus" - pour ses articles de fond - "20 minutes" - pour son format très clair - "Metro" et enfin "Direct Soir" - trop people et qui souffre de la qualité déplorable de son impression.
Il faut être franc, dans chaque journal, il y a 4/5 gros articles originaux. Le reste n'est constitué que de reprises de dépêches AFP - souvent les même d'un journal à l'autre. Ces journaux permettent tout de même de se faire une idée assez claire de l'actualité et constituent une trés bonne synthèse.
Commentaires
Dèja que la presse classique payante est très mal en point, les gratuits sont en train de capter ce qui la faisait vivre en grande partie : les recettes publicitaires ! La concentrarion économique de ce qui reste comme quotidiens va finir par tuer le journalisme de presse par manque de plusralisme et une demande croissante de rentabilité.
Sans presse de qualité, la démoctatie - ou ce qu'il en reste - va encore descendre de qqs crans. Mais, bon ...
je ne les lis pas les gratuits parce que je trouve que c'est sale pour mes mains. alors je fais toujours grand sourire au jeune homme qui me le tend le gratuit mais je garde ma main dans ma poche. Sauf parfois, quand le wagon et vide, et qu'il y en un exemplaire abandonné sur la banquette en face de moi, du bout des doigts je tourne les pages et ça le fait bien. :o)
Je ne suis que partiellement d'accord avec toi Sheiro. Je n'achète que trés rarement des journaux payants. je n'en achète qu'en vacances, quand j'ai lme temps de les lires et que je suis loin du net. La presse subit une profonde mutation. Leur plus grosse concurence ne vient pas des gratuits, mais du Net. Les journaux doivent diversifier leur activités : presse papier, presse en ligne et presse gratuite. Peut être faudrait-il aussi songer à abaisser le prix des journaux afin de les rendre accessibles à tous. Ce qui est sur, c'est que certains journaux risque de disparaitre dans cette évolution : libération, le parisien et l'huma subissent quelques difficultées. Certains disparaitrons.
Marcel, c'est clair que les jeunes qui distribuent les journeaux sont trés gentils et serviables. Cela fait plaisir quand on sort du boulot.
TizelSi je comprends bien, vaut mieux apporter sa propre lecture.
Accent Grave
Comme sur le support papier, la presse peut vendre des abonnements ou faire payer les arcticles à la pièce ce qui minimmise la casse. Pourtant c'est les gratuits qui ont récement fait les plus gros dégâts.
Les études attribuent ces difficultés au développement d'autres moyens d'information (apparition massive d'Internet, multiplication de l'offre en télévision et en radio, téléphonie portable,) mais aussi au succès grandissant de la presse quotidienne gratuite arrivée ces dernières années en France et à la désaffection des jeunes pour la lecture d'un journal.
www.ledevoir.com/2004/09/...
Petit exemple pour Le Monde :
Début octobre, Jean-Marie Colombani, président du directoire du Monde SA, a annoncé un effort de gestion destiné à réduire les coûts de fonctionnement de 10 % sur trois ans, dont 5 % dès 2003. La progression des ventes ne suffirait pas à combler le recul publicitaire auquel doit faire face le quotidien. Le groupe a en effet perdu 13 millions d'euros en 2001.
Quand on pose la question à F. Pisani spécialiste des media voici ce que ça donne :
Camo : Les médias en ligne sonnent-ils le glas de la presse "papier" ?
Francis Pisani : Bien sûr que non. Mais la presse papier a intérêt à faire attention. L'essentiel du changement ne vient peut-être pas de la technologie, mais plutôt de la participation qu'elle rend possible. La participation se mesure dans la production, qui est une dimension essentielle des médias.
Désolé Tizel, mais les médias sont en qq sorte une de mes spécialités ;-)
Pour les gratuits, ne prenant plus le métro, je ne puis les trouver ... Je suis abonné au Monde papier, d'où mon accès à sa version en ligne et aux services (forum que j'ai laissé tombé et blog).
Mais on nage dans les scoop : Yves D serait un proche des médias ! Quand à Pisani ; je ne le connais que par le Monde en ligne, ne me souviens guère de sa signature dans la version papier et donc, à mes yeux, il est spécialiste comme Le Meur est un buzz :)
Scheiro : ce que tu m'apporte complète mes propos. Je pense que le WEB et son intercativité font plus de mal aux journaux que les gratuits... Il est clair qu'avec la multiplication des médias, les publicitaires mettent moins d'argent dans un même support. Effectivement, les lecteurs diminuent, les recettes publicitaires aussi. Mais on ne peut pas accuser uniquement les gratuits. La presse subit les mêmes effets que la musique ou le cinéma. Le net - et sa gratuité - leur font une concurence attroce.
Tizel@Tizel : Tout dépend de quoi on parle : pour la France voici un PDF Info-Médias de la Direction du Developpement des Medias, organisme gouvernemental, tout ce qu'il y de plus officel : www.ddm.gouv.fr/IMG/pdf/i...
Chacun se fera une opinion sur l'état de la presse française.
Pour le reste du monde - la planète, pas le quotidien : La croissance des journaux défie les idées reçues
www.wan-press.org/article...
"Ce que nous constatons contredit complètement l’idée répandue selon laquelle les journaux sont voués à la disparition", a déclaré Timothy Balding, le CEO de l’AMJ. "Les journaux réussissent beaucoup mieux que ce que l’on croit généralement. En fait, les chiffres confirment que l’industrie est saine et vigoureuse et qu’elle relève avec succès la concurrence accrue des autres médias. La mode qui consiste à prédire le déclin des journaux devrait être dénoncée et prise pour ce qu’elle est : ni plus ni moins qu’une mode, basée sur des hypothèses générales qui sont démenties par les faits."
@Olivier S.C. : Tu verrifieras tes sources, ce qui t'éviteras de dire des conneries ! Puisque comme moi, tu es abonné au Monde entre dans le moteur de recherche de ce qoutidien le terme "pisani" et tu trouveras ce qui suit comme réponse :
Quels défis pour les médias ? €
LE MONDE.FR | 11 janvier 2007 | 2590 mots
Francis Pisani : Bonjour à tous. Camo : Les médias en ligne sonnent-ils le glas de la presse "papier" ? Francis Pisani : Bien sûr que non. Mais la presse papier a intérêt à faire attention. L'essentiel du changement ne vient peut-être pas de la technologie, mais plutôt de la participation...
Quant à la biogaraphie de Francis Pisani la voici :
Francis Pisani is the Bay Area-based technology correspondent for El Pais (Madrid), Le Monde (Paris), and Reforma (Mexico). His work has been published by more than 100 publications, in Europe, Latin America, the U.S., and Asia. Francis recently contributed to several collective works about online journalism, networks, and netwar. He lectures at UC-Berkeley and has taught at Stanford University and at the Universidad IberoAmericana in Mexico City. He is coordinating a Ford Foundation-funded research project on "Transnational Communities and Networks in the Hurricane Basin."
In 2002, Francis organized conferences on "Information Overload" in Paris, on "The Future of U.S.-México Relationships" in Cuernavaca, México, for the Center for Latin American Studies at UC-Berkeley, and for the Instituto Tecnológico Autonomo de México (ITAM) in México City. In 2001, Francis launched Latinotek.com, a media company that gives IT news and analysis to Spanish-speaking communities.
Before coming to the Bay Area, Francis covered México, Central America, and the Caribbean. He has published several books.
Francis was a '93 Nieman Fellow at Harvard University. He earned a master's degree in Law at the Faculté de droit and in Political Science at the Institut d'Études Politiques (both in Paris). He holds a Ph.D. in Latin American Studies from the Sorbonne.
Voici son site : www.francispisani.net/
Et sur Transnets, pisani.blog.lemonde.fr/a-... son blog on peut lire ceci :
Biographie
San Francisco - On m’accuse d’aimer les gadgets. Les réseaux me fascinent. Personne n’est parfait.
Journaliste indépendant (ou free-lance) au point d’en faire presque une philosophie, j’aime les blogs qui permettent d’échapper aux formalismes sans perdre la rigueur qui justifie notre profession.
Installé depuis 1996 près de San Francisco et de la Silicon Valley, j’écris régulièrement sur tout ce qui touche aux technologies de l’information et de la communication telles qu’on les comprend et les perçoit en Californie.
Avant cela j’ai longtemps vécu comme correspondant au Mexique d’où je couvrais aussi l’Amérique Centrale et les Caraïbes.
Mon intérêt pour la technologie et mon expérience de journaliste politique m’ont conduit à me pencher de très près sur tout ce qui concerne les réseaux qu’ils soient sociaux ou informatiques, culturels ou scientifiques.
Reste à faire la comparaison avec Le Meur, que tu cites spontanément et que tu sembles bien mieux connaitre que moi, puisqu'on dirait que tu utilises les mêmes méthodes que LLM, Olivier... avec beaucoup moins de réussite, il est vrai ;-)
@Olivier S. C. : J'oubliais ! Puisqu'il me semble qu'en employant le conditionnel, "Yves D serait un proche des médias", tu tentes de remettre ma parole en doute, je tiens à te préciser que je suis titulaire d'un Master, mention : Sciences du langage
Spécialité : Gestion des connaissances, apprentissages, formation ouverte et à distance, sous la direction de Chantal Charnet asl.univ-montp3.fr/ C'est à dire que je suis en mesure de discuter tout contenu - média - transitant par le canal Internet - medium - dans le but d'optimiser cette médiation, comme pour la formation à distance par exemple !
Je te donne tous ces détails pour que tu puisses vérifier, car, maintenant que tu connais ma véritable identité, tu auras moins de mal pour savoir à qui tu as affaire, lorsque tu t'adresses à moi, même indirectement comme ici !
Et toi Olivier, tu es diplômé de quelle université ??? Si tu as besoin d'une petite remise à niveau, je me ferai un plaisir en essayant de t'aider, camarade ;-))
Pour mettre tout le monde d'accord : c'est effectivement internet qui a commencé à faire du mal à la presse écrite avec ses nombreux sites d'informations plus ou moins sérieux mais toujours plus nombreux. Puis sont arrivés les sites exécrables de "journalisme citoyen", tels Agoravox et Wikio. Sites sur lesquels l'information provient de sources peu fiables. Ces sites discréditent la presse en générale. Les gratuits, eux, ont toujours existé même s'ils n'ont pas toujours fait de l'information/actualité. (Journaux d'annonces, notamment). C'est seulement leur multiplication soudaine et l'élargissement des sujets traités qui ont commencé à faire du tort à la presse écrite. Mais les annonceurs ont toujours été présents dans ce type de publication ! Enfin, il faut noter que les journaux qui "souffrent" sont ceux qui ont trop longtemps affiché une couleur politique (Libération, France Soir, L'Humanité....). Les nombreuses sources d'informations permettent aux lecteurs de se rendre compte que l'information traitée dans les journaux "à couleur politique" est une information partisanne, donc peu fiable finalement ; le lecteur ne veut plus se laisser manipuler par la presse. Dans le même temps, les marques / annonceurs, craignent de plus en plus d'être associés à des partis politiques en annonçant dans de tels journaux. Du coup, les annonceurs "qui prennent le risque" sont moins nombreux. Ce phénomène se produit également sur les blog : il m'est arrivé plusieurs fois de voir des annonceurs retirer leurs annonces de mon blog, estimant que celui-ci était trop politisé. Pour terminer, et puisqu'il faut justifier de sa légitimité à s'exprimer sur le sujet, je suis journaliste, patron d'un groupe de presse et directeur d'édition de deux publications.
Je n'avais pas pris en compte l'aspect politique des journaux ou plutôt organes de presse des partis politiques et cette remarque me semble tout à fait pertinente. Mais je persiste à penser que la crise économique dans les médias fr. a débuté bien avant l'arrivée en masse des torchons en ligne (AgoraVox et autres publications citoyennes) même si c'est certainement ce qui a enfoncé les clous dans les pneus déjà bien fatigués des quotidiens que tu cites, Guillaume. Le Syndicat du Livre n'est pas non plus étranger à la chute de ces grands quotidiens, sans compter la méfiances des français vis à vis de tout les pouvoirs institutionnels et économiques, donc de la presse trop inféodée à ces derniers. De plus les journalistes représentent, aux yeux du peuple, "l'élite" associée au qualificatif méprisable : "intellectuelle".
Bref la presse est dans un sale état et la démocratie avec :-))
J'ai un très bon souvenir de ces journaux gratuits que je lisais quand je prenais les transports pour aller travailler, avant qu'ils n'arrivent je lisais des romans et n'achetais jamais de journal quotidien, pour moi ces journaux gratuits n'ont donc pas porter préjudice à la presse payante, ils s'adressent à mon avis à un autre genre de lecteurs, ceux qui achètent Libé ou Le Monde le font principalement pour "la plume" de certains journalistes, ....et un bon journaliste fidélisera toujours ses lecteurs par sa verve écrite ;-)
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, MBFY, même si je reconnais que le style du journaliste peut avoir une importance quant au plaisir de la lecture. Mais, çà s'arrête là, car il est inutile d'écrire comme Zola pour être un bon journaliste.
Un journaliste est avant tout qq qui hiérarchise l'information, fait parler et vérifie ses sources, ne cherche pas à être complaisant avec ses informateurs ou ses lecteurs, se creuse la cervelle pour mettre en relation des faits qui peuvent a priori sembler anodins - investigation -, ne se laisse pas intimider par les pressions de toutes sortes auxquelles il devra inévitablement faire face, etc. On ne lui en demande pas plus, mais c'est déjà un énorme travail.
Les autres ceux qui se contentent de soigner la syntaxe peuvent trouver une place sur la bloggosphere en publiant sur AgoraVox, par exemple, mais ne peuvent pas se déclarer journalistes : il ne font que de l'Infotertainement, celle qu'on lit pour se divertir dans les transports ;-)
Le problème que je retrouve dans métro et dans 20 min est le nombre d'erreurs, ou pluôt d'inexactitudes qui y figure. Des petits détails, mais qui me sautent aux yeux. Mais autrement, je préfère 20 min (pratique à lire entre deux cours)
Beaucoup de discussions interessantes ici, et des débats qui dépassent quelque peu mon champ de compétences. Une chose est sure, les causes qui ont conduit à l'érosion de l'audience de la presse écrite sont multiples. L'aspect trop engagé ou partisant de certains journalistes est également un argument intéressant.
Qu'en est-il a l'étranger, au Royaume Uni ou aux Etats Unis, où la tradition et la forme de la presse écrite est quelque peu différente ? Subissent-ils la même révolution ?
TizelC'esr vrai Tizel, une suite de commentaires intéressante : ce qui fait penser que les bloggers ont encore un peu d'intêret pour la presse.
Au sujet de la presse outre manche et outre atlantique, tu peux trouver un élément de réponse ici :
scheiro.blogspot.com/2006...
Et voici un autre élément de réponse qui, en plus de l'Amérique, concerne aussi l'Espagne :
"JEAN CLAUDE : Pensez vous que la presse en ligne américaine est beaucoup plus avancée que la presse en Europe ?
Francis Pisani : Oui (sourire). Elle accepte le monde en ligne depuis plus longtemps. Je crois me rappeler que le premier site de journal à avoir eu un contenu intéressant, c'était le San Jose Mercury News, au coeur de la Silicon Valley, dès 1993 ou 1994. Mais c'était l'époque où on mettait simplement le contenu du quotidien.
Ils ont ensuite fait un effort pour trouver des modèles d'adaptation au rythme des 24 heures multipliées par 7, i.e. la formule américaine pour dire qu'il y a tout le temps de l'actualité et qu'on ne peut plus attendre ce qu'on appelle le "deadline", le bouclage une fois par jour. Et pour prendre le dernier élément en date, le New York Times et le Washington Post viennent d'ajouter des liens au billet sur les articles qu'ils publient.
Si je fais un billet sur mon blog sur un article d'un de ces deux journaux, on peut le retrouver en théorie, parce qu'il est indiqué à côté de l'article lui-même sur le site du journal. Mais je voudrais signaler que des journaux non américains ont des sites tout à fait à la pointe. Clarin.com en Argentine a choisi une organisation en fonction de l'actualité immédiate, et non plus en fonction des sections, ce qui est dans la logique du Web.
Elmundo.es a ouvert le chemin en termes d'infographie et de multimédias il y a plusieurs années déjà. Et je cite un dernier site espagnol : 20minutos.es, qui fait apparaître le nombre de commentaires écrits après chaque article sur la page d'accueil et permet à ces commentaires d'intervenir, de jouer un rôle dans la place des articles sur la page d'accueil."
"Pour le Californien Robert Cauthorn, pionnier de l'information en ligne, l'essor du numérique va bouleverser le comportement des lecteurs. Une révolution pour les médias traditionnels."
Est la nième analyse de quotidiens ou hebdomadaires sur le sujet. Je ne puis copier tout l'article (droits), ni te donner le lien (réservé aux abonnés). Le Monde relaie, là le "Yantai Daily en Chine et Les Echos en France (qui) testent des journaux lisibles sur une simple feuille électronique. A quand le tout-numérique ?" La dernière question, dans l'article, nous "concerne : "Comment vont évoluer les blogs ou le journalisme citoyen ? Est-ce la fin du quatrième pouvoir ?".
Tu le vois : toi et moi en avons souvent parlé ; ça devient un sujet bateau où les journalistes et des intellos aiment à se faire peur ...
Sujet complexe... Merci Sheiro pour ton billet qui traite de la différence de traitement des journeaux français et étrangers que j'évoquais. Cela ne dit cependant pas si la presse étrangére résiste mieux que la presse française. Mais bon, si la presse gratuite pouvait faire le ménage parmis les éditorialistes bien pensants, cela ne sera peut être pas un mal pour la démocratie, contrairement à ce que tu pouvait dire dans ton premier post.
Merci Olivier pour cette présentation aléchante. Peut être que cela donnera envi à certains de s'abonner au monde en ligne ;) - ce qui permettra de faire vivre le journal français pour lequel j'ai le plus d'estime.
TizelOlivier a parfaitement raison, l'e-paper ne salira plus les doigts : c'est la fin des mains noircies par l'encre mal fixée. Mais le support ne fait pas le contenu, car un quotidien, c'est avant tout un contenant informatif, de la "matière" intellectuelle.
Le Monde reste le journal de référence en France pour une simple et bonne raison, c'est qu'il n'y en a pas d'autres. Le Monde tient donc sa place tant bien que mal dans le paysage médiatique français. Mais les lecteurs attentifs savent que chaque année le "grand" quotidien du soir se trouve à un niveau inférieur sur le plan de la qualité par rapport à l'année précédente. Un fin lecteur comme Olivier reconnaîtra au premier coup d'oeil les signatures suivantes : Gattegno et Mauduit qui, parlant du Monde, évoquent un journal "qui ne serait plus qu'une entreprise; celui de journalistes qui auraient baissé la tête". Et, je vous laisse découvrir ce qu'en pensait Edwy Plenel sur l'article suivant :
www.lexpress.fr/info/soci...
Et pour une analyse un peu plus poussée de la presse outre-atlantique, Tizel, il faut lire l'article suivant et noter au passage que maleureusement aucun organisme de presse en France ne fait le travail de Journalisme.Org
www.stateofthenewsmedia.c...
( suite) ou même de : One Line Journalism Rewiew
www.ojr.org/
@les debats et les reflexions ici m'interesse je suis en cours de commencer mon master en science du langage la presse ecrite m'interesse si vous pouvez m'aider à cerner un thème d'etude puisque dans universite algerienne on trouve pas des specialiste en discour mediatique merci je vous serais reconnaissable
merci
Les gratuitsd c'est parfait pour nous les jeunes, sa nous permet de rester au courant sur ce qui se passe. Car soit on a pas les moyens ou l'envie de s'en acheter ou tout que certains journaux payant tilisent un vocabulaires treés soutenu et difficike a comprendre!
Tu as raison Comoko. Si les journeaux gratuits peuvent permettre à des jeunes et des gens peu fortunés d'avoir accès quotidiennement à de la lecture et à l'actualité, alors ce n'est vraiment pas une mauvaise chose. Tout le monde n'est pas capable de comprendre la portée de l'analyse de journeaux comme "Le Monde" ou "Le Figaro". Tout le monde n'a pas le temps de consacrer des heuresà la lecture et à l'analyse des grands journeaux.
Tizel