Samedi, je me suis rendu à l'Opéra Garnier. Il y a longtemps que je voulais visiter ce temple, consacré à l'art lyrique et à la danse. J'ai pris la visite guidée, histoire de profiter des détails et de bénéficier de plus amples explications.

Le palais Garnier est un bâtiment magnifique, au style décoratif très chargé. Le grand escalier est à lui seul un spectacle qui vaut le déplacement. Ce grand escalier a en effet nécessité d'importer des marbres des quatre coins de l'europe. Avec ses balcons, il reproduit un théatre en inversé, d'où les premiers arrivés pouvaient admirer l'arrivée des visiteurs qui arrivaient habillés en grande pompes. Le grand foyer est également admirable. Ses dorures m'ont immédiatement rappelé celles que j'avais pu voir au Sénat. Le guide nous a également indiqué l'analogie qui existe avec le palais des glaces, à Versailles. De grands miroirs trônent en effet sur le mur du foyer opposé aux fenêtres. Les balcons, qui n'étaient malheureusement pas ouverts, offrent une vue imprenable sur le boulevard de l'Opéra. Nous n'avons pas pu voir la salle. Un gala, organisé par Charles Aznavour au profit de l'association "Jeunes ambassadeurs pour l'Arménie" ayant lieu ce soir là.

Petit bémol dans cette visite. J'y étais allé car c'était les journées européennes de l'opéra. Hélas, aucune manifestation n'était organisé à cette occasion à l'opéra Garnier. L'entrée et la visite était payante. Seul des ateliers étaient proposés à Bastille - mais en place limité. Il faut quand même avoué que Bastille - qui a parait-il couté quatre fois plus cher que le Palais Garnier - n'a pas du tout le même charme. Certains agents d'accueils nous ont dit que l'opéra Garnier était ouvert gratuitement à l'occasion des journées du patrimoine. Je peut témoigné avoir trouvé les portes du palais Garnier "exceptionellement" close, cette année, à cette occasion. Même s'il prône l'ouverture, l'Opéra est un milieu qui a beaucoup de mal à s'ouvrir au grand public.