Hier soir, je suis partie à l'exploration des mes vieux films pour essayer de tuer le temps. Je suis alors tombé sur La cité des Enfants Perdus. Un de mes films cultes, que j'étais allé voir au cinéma, et qui m'avait à l'époque émerveillé. Je l'ai regardé hier pour la nième fois, toujours avec le regard émerveillé de la première projection. Ce film - réalisé par Marc Caro et Jean Pierre Jeunet - est un pur bonheur. Beaucoup lui reprochent son aspect foulli, mais il regorge d'idées et de trouvailles qui valent le détour. L'espèce de compte pour ados et adultes qu'il raconte nous mêne dans une ville sombre - qui fait un peu penser aux vieux ports dans les films policiers anglais de la grande époque, Londres, par temps de brouillard.

Le film nous plonge dans une sombre histoire de disparition d'enfants. Krank est un personnage accariatre victime de vieillissement prématuré. Pour ne pas vieillir, il doit réver. Mais le pauvre homme en est totalement incapable. C'est pourquoi, il kidnappe des enfants afin de leur voler leurs rêves. Mais à son contact, les enfants ne révent pas : ils ne font que des cauchemards. Les personnages centraux du film est Miette, une jeune orpheline et One, un géant vert des pays de l'Est, qui vont partir à la recherche des enfants disparus.

Une belle fable, que je vous invite à (re)découvrir. Vous y reverrez belle brochette d'acteurs atypiques comme Ron Perlman, Daniel Emilfork, Dominique Pinon, Jean-Claude Dreyfus, Ticky Holgado et Mireille Mossé. La jeune Judith Vittet y est vraiment admirable également. Dommage qu'elle n'ait pas fait d'autres films.