Depuis des années, notre pays est dans la tourmente. Une crise - ou plutôt une lutte - permanente pour que la vieille Europe conserve son rang dans la course mondiale ; ou tout au moins qu'elle ne perde pas trop rapidement ses positions.

Cela se traduit par un chômage important, loin du plein emploi, par des fermetures d'usines, des délocalisations, un gel des salaires, une baisse du pouvoir d'achat, et plein de petits signent qui laissent craindre que les choses ne vont pas aller en s'améliorant.

Face à cela, les syndicats ont de plus en plus de mal a négocier des avancées sociales. Le patronat n'a pas grandes marges de manœuvre dans la compétition mondiale, le prolétariat est pessimiste, défaitiste et démobilisé. Pas facile dans ces condition de faire pression. Pas facile non plus de lutter, dans un contexte où le jusqu'auboutisme détruit inévitablement l'emploi.