Alice au pays des Merveilles

L'univers de Tim Burton a toujours oscillé entre l'univers de l'enfance et celui de la noirceur. Rien de plus naturel donc que Tim Burton adapte à l'écran l'oeuvre de Lewis Carroll : Alice au pays des Merveilles. Une histoire un peu revisitée, où Alice n'est déjà plus une enfant, mais pas encore tout à fait une adulte. Une histoire éloignée de la version "dessin animée" de Disney. L'univers de Tim Burton est plus inquiétant. La personnalité de son Alice est plus complexe. Beaucoup de personnage hauts en couleurs, mais dans un univers assez noir.

Parmi les personnages, il y a bien sur Alice, campée par Mia Wasikowska, au teint pâle, à la démarche incertaine, et qui visite son rêve sans toujours trop y croire. Il y a bien sur, le Chapelier Fou, campé par l'incontournable Johnny Depp. Pour une fois, il a un rôle un peu secondaire. J'ai aussi adoré la Reine Rouge - interprétée par Helena Bonham Carter - qui est un personnage à la fois amusant par ses caprices et inquiétant par ses colères.

Le film est plaisant, très joli graphiquement, du très bon Tim Burton. Un des film incontournable de cette année.

Côté 3D, celle ci n'apporte cependant pas grand chose au film. C'est le 3ième film que je vois en 3D et je dois dire que je trouve cela finalement peu convaincant. Les lunettes ont tendance à atténuer pas mal les couleurs et la profondeur de champ est rarement perceptible. On oublie très vite cette 3D, qui ne réapparait que ponctuellement quand on y pense.