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Il y a des jours comme ça, où tout nous échappe. Des jours où on se dit qu'on aurais mieux fait de rester chez soi, bien au chaud au fond de son lit plutôt que d'affronter les problèmes du quotidien et les soucis du boulot.

Que dire quand les problèmes arrivent en rafale. Oh, pas de gros problèmes, des tout petits. Mais il y en a tellement qu'ils vous minent. Il y en a tellement que vous savez pertinemment que l'un de ces problèmes bénin finira inéluctablement par se transformer en un problème énorme qu'il va falloir affronter, sans qu'on ai forcément le cœur a cela.

Ah, les problèmes. Si seulement, de temps en temps, on pouvait repartir avec une ardoise blanche. Les mettre définitivement de côtés. Mais non, on les traines avec nous, dans un sac bien lourd parfois. Et ce n'est pas parce qu'on a réussit à se débarrasser d'un problème lourd que les autres sont pour autant résolus. Il est d'ailleurs bien rare que le sac à problèmes - et à emmerdements - soit totalement vide.

Voici un petit texte, dont je ne connais pas l'auteur, trouvé sur un skyblog, qui complète assez bien mes propos : « Il y des jours comme ça, où tout vous échappe. Vous ne contrôlez plus rien, plus aucune de vos pensées. Vous savez pertinemment que vous ne devez pas y penser mais c'est plus fort que vous. Tout vous rattrape. Et c'est plus fort que vous parce que c'est plus rapide que vous. C'est plus intense que toute la force que vous pouvez y mettre. C'est plus bruyant que vos cris, impuissants. Et vous avez beau vous débattre, ça ne s'en vas pas. Il ne vous reste plus qu'à vous arrêter, les bras ballants et à vous laisser envahir par tout vos souvenirs. »