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Il y a quelques temps, la grande mode était d'annoncer le déclin, voire la disparition totale des blogs, condamnés par les plates formes de réseaux sociaux participatifs, type Facebook et Twitter. Il est clair que les usages de l'internet ont pas mal évolué ces dernières années, notamment avec l'arrivée de plates formes de service tout en un, permettant a tout un chacun d'avoir un espace de communication facilement accessibles. Avec l'arrivé des réseaux sociaux, permettant a tout un chacun de se constituer un réseau de relation très large - a défaut d'être un véritable réseau d'amis. Enfin, avec une révolution des support, Web dans un premier temps, et de plus en plus mobile avec des applications dédiées a Facebook, Twitter et consort.

Une étude de l'institut Forrester constate aujourd'hui que le Web participatif semble avoir un peu de plomb dans l'aile. Les internautes semblent moins participer aux forums de discussion (comme moi, a la grande époque où j'officiais sur Webmaster-Hub), semblent moins donner leur avis sur des sites type Ciao, semblent moins participer aussi a diverses choses (type commentaires, articles sur Wikipedia et autres). Cela ne m'étonne finalement qu'à moitié, car quand on passe plus de temps sur Facebook a guetter les infos sur ses amis, c'est autant de temps passé en moins sur les autres médium du net, moins de temps passé sur le web plus classique, plus ringard peut être, moins auto-centré en tous les cas. Même la façon de bloguer a évolué, les blogueurs partagent moins de liens, participent peut être moins aussi a commenter les billets des autres. Certains, par manque de temps sans doute, bloguent essentiellement dans leur coin, sans trop s'intéresser a ce qui se passe chez les autres (pourtant dieu sait si le partage sur les blogs est important).

Au final, le Web rend de plus en plus de services, mais je ne suis pas certain qu'il bénéficie des mêmes qualité de partage qu'auparavant. L'enthousiasme le partage des pionniers de la toile a laissé place au consumérisme et au zapping permanent. On zappe, on consomme de l'info, mais on ne fait que passer son chemin, sans chercher a produire, sans chercher a apporter sa pierre a l'édifice.