Nicolas et Dominique

J'avais lu il y a quelques année un très bon roman de Stephen King : Marche ou crève. Cela raconte l'histoire d'une course de résistance type "Ironman", mais en plus dur. La course débutte, mais on ne sait pas quand aura lieu la fin. Si un candidat abandonne, il est laissé pour mort, abattu. Il n'y a qu'un seul gagnant, celui qui résiste.

La course à la présidentielle, ce matin, me fait penser un peu à cela. Il y a encore quelques jours, on donnait Strauss Kahn grand favori à la présidentielle, gagnant avant même de se présenter. Ce matin, les cartes sont totalement rebattues, et Nicolas Sarkozy notre chère président doit jubiler.

Pulsion réelle ? Accusation fantaisiste ? Puritanisme américain ? Chantage ? Théorie du complot ? Les réactions fusent sur Twitter. Quel que soit l'issue de cette affaire, l'image de DSK est définitivement écornée. Soit l'affaire fait pschitt dans les heures qui viennent, soit DSK ne pourra pas se présenter avec une telle affaire en cours (il ne faut s'attendre à ce que l'affaire soit jugée avant la fin de la campagne présidentielle). De toute façon, quelque soit l'issue de l'affaire, et malgré la présomption d'innocence, il est clair qu'il faudra du temps - manifestement plus d'un an - avant que le doute s'estompe dans le subconscient des gens (DSK peut peut-être, se présenter en Italie, le pays où les président sont d'autant plus appréciés qu'ils savent honorer les femmes).

J'attends avec impatience la sortie de "La Conquête", histoire d'approcher un peu ce qui a pu se passer dans les coulisses de la dernière présidentielle.

En tous les cas, là, c'est sur, la course à la présidentielle est lancée. La lutte s'annonce fratricide. A défaut d'avoir des idées, les coups bas vont sans nul doute se succéder.

En attendant, il est temps de participer au grand jeu proposé Mercredi par Matin Vidberg... Le résultat pourrait être assez croustillant et jouissif. Merci DSK d'avoir évité que les médias n'évoque la débâcle d'Amaury Vassili à l'Eurovision.