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Les députés ont tranché. Toute personne niant l’existence d'un génocide est désormais passible de poursuite pénales... Tout cela afin de reconnaitre officiellement, sans le reconnaître vraiment, le génocide Arménien. Tout cela, sans doute, pour des considérations uniquement électoralistes.

Les lois mémorielles sont pourtant, à mon avis, anti-productives. Elles clos et empêche tout débat, et par là même, clos la discussion. Loin de moi l'idée de nier l’existence de la Shoah ou du génocide Arménien, mais force est de constater que c'est surtout quand Jean Marie Le Pen en parle que cela ressort dans le débat public. Hors de cela, ce ne sont que des cérémonies d'hommage ou de souvenir, un peu tristes, et qui intéressent peu les nouvelles génération. Sans possibilité de débat contradictoire, il est difficile de faire surgir la vérité. En empêchant les négationnistes de s'exprimer, impossible de les identifier et de détruire leurs arguments. La peur n'évite pourtant pas le danger.

Par ailleurs, les lois mémorielles sont une restriction grave de la liberté d'expression. Est-ce aux politiques ou aux historiens de dire l'histoire ? Allons plus loin. En sciences, pourquoi aucune loi pour interdire l'obscurantisme ? Aucune loi pour prôner que le Darwinisme est la théorie officielle et que le créationnisme est une hérésie ? Au moyen age, de telles lois existaient pourtant. Galilée a bien subit un procès par l'église pour ses théories contraires à la doctrine officielle de l'époque.