Sim City

Après près de 10 ans d'attente, un nouveau volet de la série Sim City était enfin annoncé. Il est sorti début mars. Dès que j'ai appris cela, je me suis dit que j'allais encore passer quelques nuits blanche derrière mon écran, endossant l'écharpe de Maire de ma ville.

Sim City est pour moi un jeu légendaire, devant lequel j'ai passé une partie de mon adolescence, et de ma post-adolescence, a essayer de construire la ville la plus parfaite, dans laquelle mes citoyens étaient les plus heureux du monde et affluaient par millier. Un eldorado, une cité utopique, sauce Tizel.

Je ne suis plus vraiment un acharné de jeux vidéos. Mais bon, Sim City, quand même, ça m'intéresse. Mais j'ai très vite déchanté à la lecture des critique. Quand j'ai appris que le jeu fonctionnait en réseau, avec des interactions entre les différentes villes créé par les autres joueurs, je me suis dit que c'était une superbe idée. Imagine t'on aujourd'hui créer une ville complétement isolée de ses voisines. Par contre, quand j'ai appris qu'il fallait absolument jouer en réseau, là, je suis tombé des nues. Sim City est une simulation non temps réel. Mettre à jour les données avec le serveur pour créer des interactions, pourquoi pas, devoir être connecté en permanence, c'est complétement crétin. Pourquoi ? Parce que, soyons réalistes, qui sont les joueurs principalement intéressés par l'annonce de la sortie de Sim City ? Les joueurs, qui, comme moi, on usé leur fonds de pantalons avec les précédentes versions, sur PC voire console (Super Nintendo). Ceux là sont aujourd'hui de (plus ou moins) jeunes actifs, qui sont devenus des joueurs occasionnels. Ce qu'ils recherchent ? Pouvoir y jouer un coup de temps en temps, par travers, et surtout en version nomade, c'est à dire dans les transports, pour tuer le temps. Le mode de jeu actuel ne le permet pas. Rivé à un PC connecté, alors que, chez soi, on a quand même souvent mieux à faire.

Il semblerais que le système de jeu soit bien conçu (mis à part un petit problème de gestion de la voirie). Par contre, vous qui vous voyez déjà à la tête d'une mégalopole, oubliez, les terrains sont trop petits pour cela et votre ville risque de plafonner en nombre d'habitants. Là aussi, cela coupe sans nul doute l'intérêt du jeu, où, plus qu'une ville, c'est un véritable réseau de cités que l'on construisait.

Sim City ne semble pas être un mauvais jeu, mais c'est un jeu légendaire, qui ne devrait souffrir d'aucun défaut. C'est comme quand Nintendo sort un nouveau Mario ou Zelda, il est forcément attendu au tournant. Dommage qu'Electronic Arts ne l'ai pas compris et ai ainsi fait rentrer sa licence dans l'histoire des grands fiascos de lancement de jeux vidéos. Vraiment dommage...

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