Deezer Premium

L'écoute de musique en ligne prend de plus en plus d'importance. Après avoir cherché des moyens - plus ou moins légaux - de la télécharger, les gens se sont maintenant habitués à l'écouter en streaming, soit sur des services d'écoute comme Deezer ou Spotify, soit sur YouTube ou Dailymotion. L'écoute en streaming est vraiment en train de décoller, avec le lancement quasi-simultané de l'écoute en streaming par les deux géants que sont Google et Apple. Pendant les vacances, j'ai eu l'occasion de tester Deezer premium, et il faut quand même avouer que le service est bien pratique.

Avec l'écoute de musique en streaming, c'est la totalité du catalogue musical mondial qui est à portée de main, gratuitement pour une dizaine d'heures, et pour une modeste patente (10€) en illimité. Bref, c'est assez impressionnant tout de même. Après avoir touché les ventes massives de disques physiques, cela met sans doute aussi beaucoup à mal les petits disquaires qui, jusqu'alors, pouvaient se démarquer par des références moins "grand public".

On ne peut que ce réjouir de toute cette culture à portée de main, et à moindre coût. Reste à se préoccuper de la juste rémunération des artistes. Les ventes et écoutes se répartissent alors sur un nombre d'artistes beaucoup plus vaste, et donc à un émiettement des revenus. De Johnny à Sébastien Patoche en passant par votre petite cousine, tout le monde peut publier sa musique en ligne et espérer en tirer un revenu, même modeste. Difficile donc, dans ces conditions, de se démarquer et de générer suffisamment d'écoutes pour en tirer un revenu suffisamment conséquent. Le musicien se retrouve un peu avec la même problématique que le blogueur professionnel, condamné à générer de plus en plus de trafic/d'écoute pour générer des revenus.

Les chanteurs les plus médiatiques ont, comme toujours, un net avantage dans cette course à l'audience. Mais la musique en ligne permet aussi à tout un chacun de se faire connaitre. Ce fut le cas pour Justin Bieber ou Psy, dont le succès fulgurant à largement débuté grâce à Internet. Une bonne chose donc, pour les "petits", qui ont ainsi la possibilité de faire connaître leur travail.