Moteur recherche européen

Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas penché sur un moteur de recherche alternatif à Google. Depuis longtemps, par réflexe et peut être aussi facilitée, dès que j'avais une recherche à faire sur Internet, j'utilisai Google. C'était de toute façon le moteur de recherche configuré par défaut dans tous mes navigateurs WEB.

Depuis que j'utilise Internet, j'ai utilisé et testé plusieurs moteurs. Au démarrage, j'utilisai l'incontournable Altavista, avant de succomber comme pour beaucoup aux charmes de Google. Entre temps, je m'étais essayé à d'autres moteurs, pour certains disparus. Bing, que j'avais testé à ses débuts, ne m'avait pas trop convaincu. Le moteur de recherche européen Exalead, bien que prometteur, n'avais pas décollé pour sa partie grand public. Comme beaucoup, je déplore que les acteurs européens soient si peu représentés dans les moteurs de recherche.

Il y a environ un mois, j'ai cependant découvert un nouveau moteur, alternatif à Google, qui m'est très agréable d'utilisation : Qwant. Je l'ai configuré par défaut sur la plupart de mes PCs, et je dois bien dire que je l'ai aujourd'hui adopté. Il reprend à Google une interface assez simple et un temps de réponse assez bon. Il adopte une présentation moderne, synthétisant sur une seule page les recherche sur le Web, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Une présentation efficace à mon sens, qui n'est pas une pâle copie du géant de Montain View, comme le sont souvent les moteurs de recherche concurrents.

Qwant veut protéger votre vie privée. Il ne stocke donc pas vos données de navigation (comme peut le faire Google). Les liens fournis par le moteur pointent donc directement vers les sites, et non vers un lien de redirection comme pour Google. Les créateurs de Qwant annoncent développer leurs propres algorithmes, mais il est clair qu'une partie des résultats sont issus de Bing. Qwant est donc pour l'instant encore un hybride entre un moteur indépendant et un méta-moteurs. Mais l'initiative est assez intéressante, surtout quand on sait que le projet est initialement Français, et que le groupe de presse Allemand Axel Springer est entré au capital de l'entreprise récemment.

A tester pour l'adopter...