Ben-Hur
Par Tizel le lundi 25 septembre 2006, 08:52 -
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Le célébre peplum au Stade de France
Avant hier, je suis allé pour la première fois au Stade de France. Non pas pour aller voir jouer Zidane, mais pour aller regarder Ben-Hur, le spectacle réalisé par Robert Hossein. Le Stade est magnifique. On était bien placé en plus, dans un virage, juste derrière les buts, remplacés pour l'occasion par la tribune des empereurs romains. Quand je suis arrivé je me suis dit : c'est cool, on est bien placé, on voit tout correctement.
Il est vrai que l'on voyait tout, mais bon, je ne me suis rendu compte de la distance à laquelle nous étions que lorsque j'ai vu les acteurs arriver. Ils étaient riquiqui. Les scènes étaient magnifiques, mais bon, il valait mieux connaître l'histoire pour vraiment profiter du spectacle, car les détails, difficile de les comprendre... C'est comme si vous suiviez une pièce de théâtre, super éloigné de la scène, et parfois, en tournant le dos aux acteurs. Je ne comprend vraiment pas pourquoi Robert Hossein n'a pas mis en place des écrans géants pour que l'on puisse suivre les détails de son spectacle.
Il y avait 300 figurants dans le spectacle. Il fallait au moins cela pour occuper tout l'espace scénique. Les temps forts du film sont respectés. La scène avec les galères romaines est vraiment magnifique. La course de char vaut vraiment le détour. Seul bémol, encore une fois, la distance à la scène qui empêche de ressentir la puissance des chevaux (contrairement à ce que l'on peut ressentir au Puy du Fou, où l'on est placé a proximité des chars).
C'était donc globalement un spectacle sympathique, mais pas exceptionnel. L'émotion est fortement diluée dans la masse des spectateurs. On est comme un témoin distant. Globalement, on ne vit pas vraiment la scène. Pour ceux qui veulent en profiter, il parait qu'il reste des billets à vendre (les gradins n'étaient vraiment pas plein). Je ne regrette pas d'avoir découvert le stade de france avec ce spectacle. Mais bon, maintenant, je sais à quoi m'en tenir en ce qui concerne les spectacles dans une si grande enceinte.
Un autre avis : Alexa
Commentaires
J'étais allé voir Johnny Hallyday au Stade de France il y a quelques années. Meme impression que toi. Trop grand, trop loin de la scène pour vraiment apprécier.
Ce stade a été construit par obligation pour recevoir la Coupe du Monde 98. Maintenant qu'on a ce machin sur les bras, faut le remplir. Mais ce gigantisme est un vrai boulet pour les organisateurs. Bercy qui est pourtant beaucoup plus adapté aux spectacles, n'arrive déjà pas toujours à faire le plein, alors le stade de France...
A mon avis, tu aurais été encore plus déçu si tu avais vu le vrai spectacle, à lèpoque, au Circus Maximus ; 250 à 300 000 spectateurs, un stade de 500m x 100m environ ! Là, tu as bénéficié d'un lieu relativement intime avec seulement 80 000 places, dans un format presque carré.
Mon ami Caïus, qui était placé un peu loin de la loge de l'Empereur, regrettait amèrement que l'invention des jumelles ne soit prévue que pour le 2ème millénaire !
Pour le prix - bien que je ne le connaisse pas - du billet, Tizel, tu pouvais t'offrir le DVD du peplum de William Wyler avec l'immense Charlton Heston et rester bien calé sur ton PC. Où même mieux, si t'as un portable - laptop -, l'emmener au stade de France, un jour où il est désert, et visionner le film, tranquillement allongé sur la pelouse. ;-D
Christelle : j'imagine qu'au moment des courses de char, c'était la liesse dans les tribunes du Circus Maximus. Le public participait donc au spectacle, un peu comme le public d'un match de foot aujourd'hui. Dans le cas d'un spectacle comme Ben Hur, le suspense n'est pas le même : on sait trés bien que c'est Ben Hur qui va gagner la course, on sait trés bien que les cascadeurs ne prennent pas beaucoup de risques...
Sheiro : certes, le DVD m'aurais couté moins cher, mais bon, ce n'est pas tout à fait la même chose non plus. J'ai acheté les places à mon pére pour son anniversaire ;)
TizelAlors, bon anniversaire pour ton père, Tizel et si vous avez passé un bon moment ensemble, c'était le principal : le cadre et le spectacle étaient dans ce cas secondaires.