Futur jeune diplomé, peu d'expérience, mais bien formé... Voilà le profil type que s'arrachent les entreprises. Pour un emploi ? Point du tout, pour un stage... ça coute beaucoup moins cher à l'entreprise, et le stagiaire est maléable à souhait. Autrefois, les stages permettaient à l'entreprise de "tester", avant embauche, leurs futurs jeunes collaborateurs. Aujourd'hui, seul 10% des stages débouchent sur une promesse d'embauche et les offres de stages pullulent tandis que l'offre d'emploi stagnent. N'y aurait-il pas comme un problème ?

J'ai déja, dans "Ces entreprises qui n'emploient que des stagiaires...", dénoncé ce type de scandale. Aujourd'hui, les stagiaires se sont regroupés en un collectif, "Génération Précaire", pour essayer de sensibiliser les pouvoirs publics à ce problème. Espérons que ce mouvement trouvera une oreille attentive. Le collectif réclame une rénumération égale à 1/3 du SMIC pour les stagiaires. C'est effectivement un minimum. Par ailleurs, tout stage devrait être directement lié à une "promesse d'embauche" sur laquelle une par contraignante des stagiaires utilisés par l'entreprise devrais être embauché : une entreprise à le droit de trouver que l'un de ses stagiaires ne fait pas l'affaire, mais pas 10 de suite; ou alors, il faut qu'elle embauche des recruteurs bien plus compétents...