En 1960 sortait l'un des plus grand succès d'Hitchcock : Psychose. En 1963, Hitchcock confirmait ses talents de réalisateur avec le film "Les Oiseaux". 26 ans après sa mort, les deux films sont réunis dans une sorte de feuilleton médico-mediatique dans lequel ont s'attend à une invasion aviaire type Perl-Harbour lors de l'arrivée des oiseaux de retour d'Afrique après la saison hivernale. Une véritable psychose à propos des oiseaux envahit le pays...

Un article de ce matin dans libération "On choppe la grippe avec du poulet ?" prêterais presque à sourire. Malheureusement, cela traduit la dépendance et l'absence totale de recul de certaines personnes face aux discourt des médias (qui pourtant, relativise assez bien les risques... - du moins, à ce que je peux en juger à travers les articles du monde et de libération). Cela prêterais aussi à sourire si, parmi les personnes qui contribuent à la psychose, il n'y avait pas les autorités eux mêmes, tel la mairie de Paris qui conseille à une personne ayant trouvé un pigeon mort sous sa fenêtre de ne "surtout pas ouvrir la fenêtre et de contacter les services sanitaires" (sic), ou ce directeur d'école qui a mis tous ses élèves dans un préau le temps de ramasser un oiseau qui est venue finir ses jours au milieu de la cour de récréation.

Une chose est sure : si une pandémie venait à survenir, beaucoup perdraient leur sang froid et chercheraient des responsables dans une catastrophe que nul gouvernement ne serait à même de maîtriser. Dans les situation d'urgence, c'est à peu à chacun de prendre ses responsabilités. La grippe aviaire est une nouvelle forme de grippe en court d'expansion. Il va falloir apprendre à vivre avec, car, tout comme la grippe, elle reviendra chaque année.

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