Qui se souvient du Laserdisc ? Ces CD géants qui étaient utilisés pour stocker des films ? Ils ont disparut avec l'apparition du DVD, support au combien plus pratique et plus compact. Ce bon vieux DVD reste, depuis des années, le support privilégié pour transporter des film en haute qualité. Sauf que la haute qualité des DVD est toute relative. Avec l'augmentation de la taille des écrans et de leur qualité, on se rend compte que la qualité n'est pas absolue. C'est pourquoi Sony et Toshiba se sont lancé dans la guerre des formats pour trouver un remplaçant au DVD : le HD-DVD et le blu-ray.

Ces format apportent une meilleure qualité d'image et de son, mais comme deux format ne peuvent perdurer, le HD-DVD est mort né. Cela ne se traduit pas cependant par une explosion des ventes de blu-ray. Les gens ne voient pas encore quel est l'intérêt d'un tel format. Quel est le plus technologique qui justifierais un renouvèlement de nos platines DVD ? Surtout que depuis quelques années, les ventes de supports DVD se tassent, concurrencées par l'ADSL et le téléchargement de films en ligne. Dans ces conditions, le principal concurrent du DVD et du blu-ray ne serait-il pas l'ADSL (qui permet le téléchargement de film) et la fibre optique (qui permet la vidéo à la demande et en haute résolution).

Mystère, mais les propos de Toshiba, sans doute assez verts de s'être fait voler la vedette par Sony, ne sont pas rassurants. Il estiment que le Blu-Ray n'a pas vraiment d'avenir. 5 ans, c'est le délai qu'ils donnent à Sony avant de jeter l'éponge.

Il est vrai que les supports ont tendance à se dématérialiser. On grave moins de CD et on utilise plus de clef USB ou de disque dur, aux tailles de plus en plus impressionnantes. Leur pérennité est certes faible, mais à l'image des données qu'ils contiennent. Rare sont les moment où on retourne des années en arrière pour regarder des fichiers, si ce n'est peut être des photos. Alors, quel est le réel avenir des supports physiques, comment va évoluer le stockage et la diffusion de l'information ? La question reste ouverte.