Facebook m'a tuer

Alexandre des Isnards et Thomas Zuber ne sont pas à leur coup d'essai. Il avait déjà sorti un livre sur les conditions de travail en Open Space : l'Open Space m'a tuer. En sortant Facebook m'a tuer, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber sortent du cadre de l'entreprise pour pénétrer le quotidien de chacun, technophiles hyper-connectés.

Un livre qui ne constitue pas à proprement parler un reportage journalistique. Il ne livre pas vraiment d'analyse ou de critique. Il présente des scène de la vie quotidienne - courantes - auxquelles chacun a déjà été confronté, et qui montre à quel point nous sommes devenus dépendants, parfois esclaves, de Facebook, des réseaux sociaux, et de la technologie en général. Il décrit ces personnes - dont certains d'entre vous et mi font parti - qui ne peuvent s’empêcher de vérifier ses mails avant de se coucher, de raconter sa vie sur Facebook, de chercher une info sur Wikipedia...

Un livre sympathique, mais qui m'a tout de même laissé sur ma faim. Les scènettes sont très bien choisies, mais parfois un peu trop caricaturales à mon goût. Il y en a même certaines qui ne sont pas très représentatives, comme celle du gars dont une fille, dans le métro, lui glisse son numéro, et qui, lors du premier rendez-vous, la fille lui saute littéralement dessus : moi, perso, ça ne m'est jamais arrivé, question d'état d'esprit sans doute. Un livre sympa à lire dans les transports ou en vacances, mais loin d'être indispensable.