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Scène quotidienne en France. Un "blanc" refuse un service à une personne d'origine étrangère, il se voit traiter de raciste. Un "blanc" ose proférer une réflexion à l'égard d'une personne d'origine étrangère, il se voit accusé de racisme. Un contrôleur (dans les transport) ou un policier osent contrôler une personne d'origine étrangère, ils se voient accuser de délit de faciès. Oui, le racisme est une tare, un comportement qu'il faut combattre, mais ce n'est pas le racisme qui est la cause de tous les maux de certaines personnes dans la sociétés.

La réaction offusquée de certaines associations suite aux propos d'Eric Zemmour affirmant que "les Français issus de l'immigration étaient plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait" est à mon avis exagérée. On ne peut nier que nombre de délinquants sont d'origine étrangère et que l'intégration de ces personnes et de ces populations dans la société pose problèmes. Nier les problèmes, comme on l'a fait pendant des années, a conduit, je le rappel, Jean Marie le Pen au deuxième tour d'une élection présidentielle. Nier cela, c'est assurer un jolie 20% au front national lors des élections régionales, alors qu'on annonçait la mort du parti quelques mois auparavant. Il ne faut pas nier les faits, mais il est clair qu'il ne faut pas s'en satisfaire non plus. Il faut assumer les faits, pour mieux les traiters...

Si nombre de personnes d'origines étrangères sombrent dans la délinquance, c'est avant tout parce qu'elles ne se sentent pas assimilées dans la société. C'est qu'elles vivent dans des situations difficiles et parfois précaires. Il faut trouver une réponse à cette détresse, par l'assimilation et par l'éducation. Il ne faut pas stigmatiser les français issus de l'immigration, mais les aider à s'en sortir. Car c'est là aussi un fait : "A compétences égales, les Français issus de l'immigration ont plus de difficultés que les autres à décrocher un emploi et à décrocher des postes à responsabilités".