Voilà un bon moment que la carte Monéo a été lancée en France. Elle n'a malheureusement pas eu le succès escompté, les français étant resté attachés à leurs bonnes vieilles pièces, sonnantes et trébuchantes. Monéo a même perdu un peu de terrain sur le plan de moyens de paiements. Ce moyen de paiement risque cependant de connaitre un certains renouveau dans les années à venir, grace, notamment, à la disparition de certains monnayeurs.

La RATP, par exemple, supprime de plus en plus de guichets. Pour celui qui paye en liquide, il deviens de plus en plus complexe dans certaines stations d'acheter des tickets de métro compte tenu que les automates qui gèrent l'argent liquide tombent fréquemment en panne. Pour le paiement des parkings à Paris, même combat. Les horodateurs ne gérent plus depuis quelques années que le paiement par carte de stationnement. Il est beaucoup plus pratique, dans ces conditions, pour l'utilisateur, de payer via Moneo.

Pourtant, pour l'instant, les français continuent de regarder la petite carte avec méfiance. Ils n'en voient pas trop l'intérêt compte tenu qu'ils ont déjà une carte bancaire qui permet de payer leurs achats. Mais la donne va peut être changer grâce aux étudiants. En effet, les CROUS ont décidé de ne plus fournir de remplacer les ticket restaurant universitaires par des cartes Monéo. Ainsi, le CROUS n'aura plus à gérer les rentrées d'argent. L'étudiant rechargera sa carte Monéo sur des bornes, mise à sa disposition à l'entrée du restaurant. Il pourra également utiliser sa carte dans les commerces de la ville. Ainsi, petit à petit, les étudiants vont, peut être, se familiariser avec la petite carte magique... Un bon coup pour Monéo qui pourra ainsi convertir des générations de jeunes à l'aspect pratique de son produit. Peut être une bonne façon de faire enfin décoller le porte monnaie électronique en France, à l'heure où la concurrence des paiements par puce RFID ou par mobile se fait jour...