Minuit à Paris, Woody Allen

Woody Allen est un véritable amoureux de la capitale française. Il séjourne souvent à Paris, et, chaque fois qu'un de ses film sort, il y passe toujours dans le cadre de ses tournées mondiales de promotion. Il faut avouer que les français le lui rendent bien car c'est en Europe que les films de Woody Allen rencontre le plus de succès. Aussi, il est naturel que certains de ces films s'y déroulent.

Minuit à Paris nous conte l'histoire d'un écrivain américain, venu passer quelques jours avec sa fiancée dans la capitale Française. Ce n'est pas l'américain moyen. Cultivé, c'est un scénariste en vue à Hollywood, mais qui se cherche en tant qu'écrivain. Il est sous le charme de la ville, carte postale, où chaque détail lui rappel l'image d’Épinal d'une ville où ont vécu tous ses idoles. Il rêve en effet de vivre dans les années 20, quand Paris était la capitale mondiale de la culture, quand tout le Paris littéraire bouillonnait. Un soir où il flâne seul dans Paris, après une soirée peut être un peu trop arrosée, il est emmené par une étrange traction directement dans l'époque qu'il chérie. Il va y rencontrer tour à tour Hemingway, Picasso, Dali, Braque, Buñuel, Zelda et Francis Scott Fitzgerald.

Le film présente de superbes vues de Paris. Le directeur de la photographie est vraiment à féliciter. Mis à part cela, il est tout de même assez creux. Les retour dans le passé n'apportent finalement pas grand chose, si ce n'est de revoir certaines caricatures convenues du passé. Le film n'apporte que peu de surprises, les rebondissement sont convenus, prévisibles. C'est l'occasion, comme souvent, de sortir une belle palette d'acteurs et de figurants de renom, parmi lesquels nos chers Frenchi, comme Gad Elmaleh (qui est sans doute celui qui, sans rien dire, m'a le plus fait sourire dans ce film), Marion Cotillard et notre chère première Dame - Carla Bruni-Sarkozy.

Un film sympa, mais qui n'arrive pas à la hauteur des précédent opus du réalisateur. Un film de caricatures qui caricature lui même les films du grand Woody Allen. Je préfère de loin l'original à la copie.