Facebook

Il était une fois, copain d'avant, un service bien français dans lequel les français s'inscrivaient afin de retrouver leurs copains d'école primaire, de collège, de lycée... Le service était précurseur, mais n'a malheureusement pas su évoluer assez vite face à ses concurrents.

Vinrent ensuite Facebook, Linkedin et Viadeo. Un réseau social "étudiant" puis "familial et amical", et deux réseaux professionnels qui dominent aujourd'hui le marché. Autour d'eux, une myriade de réseaux sociaux plus ou moins spécifiques et spécialisés : pour les rencontres, pour la recherche d'emploi, pour la famille, et même pour soutenir Dominique de Villepin. Des réseaux sociaux, il s'en crée quasiment tous les jours. Sans compter, bien sur, le nouveau venu au poids important : Google+.

Pourtant, quand j'ouvre mon compte facebook, je n'ai pas vraiment l'impression que les gens soient si actifs que cela. C'est toujours à peu près les mêmes qui publient des informations, souvent inintéressantes au possible. Et tous ces réseaux sociaux, c'est bien. On collectionne des amis. On joue sur le quantitatif et le voyeurisme, et très peu sur la qualité. Car au final, rien ne remplacera de vrai amis avec qui passer une soirée sympa.

Et tous ces réseaux sociaux ont quand même un gros inconvénient... Où vais-je publier le fait que je vais passer un week-end à Londres ? Ou vais-je donner mes sentiments sur mon nouveau Job ? Et quelle galère pour mettre à jour toutes mes sites le jour où mon statut amoureux passe de "en couple" à "célibataire" ? Trop de sites à mettre à jour, trop de listes à maintenir. Bref une perte de temps colossale pour un bénéfice finalement bien modeste.

Au final, la seule raison d'être des réseaux sociaux pour moi est de bénéficier d'un carnet d'adresse à jour quand je souhaite contacter quelqu'un que je n'ai pas vu depuis longtemps. Et c'est à peu près tout...

Alors, trop de réseaux sociaux ne vont-ils pas finir par éparpiller les gens, et pas tuer les bénéfices de l'outil ?